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°°Marion Inside°°
16 octobre 2006

De l'Inquiétude (la très grande inquiétude)

paranoiaLa paranoïa, du grec para (à côté) et nous (esprit), est une maladie mentale à la base de délires chroniques. Les adjectifs paranoïaque et paranoïde (sens atténué) lui correspondent.

Pour certains experts (Pr Claden), la paranoïa est à la base un mécanisme de défense et de protection de l'intégrité psychique de l'individu. Nous sommes tous un peu paranoïdes. C'est ce qui nous permet de ne pas être complètement perméables aux opinions d'autrui, de construire notre propre personnalité, éventuellement de tenir tête et de développer une pensée originale. Mais nous gardons une capacité à modifier et à réviser notre jugement en fonction des apports des autres; en quelque sorte une capacité à transiger et à faire des compromis.


Le reste de l'article (que j'ai piqué à Wikipédia) traite de du délire paranoïaque, dont, Dieu merci, je ne suis pas malade. Non je ne vois pas encore des petits hommes verts débarquer de leur planète pour venir nous soumettre avec l'aide du gouvernement américain.

Mais je suis quand même une belle paranoïde... Ça je sais faire, et je le fais bien. Ça m'arrive souvent quand je ne vais pas très bien, que mon moral n'est pas très bon. Dans ces cas-là, comme beaucoup de personnes, ce n'est pas que j'interpréte mal les évenements ou les réactions des gens, c'est juste que je ne les vis pas bien. C'est, bien sur, complètement irrationnel, faux et tout ce que vous voulez. Mais le truc, c'est que même si je sais que c'est débile, il n'en reste pas moins qu'un rien me fait mal. C'est vraiment et complètement irrationnel. Mais c'est comme ça.
A l'inverse les petits gestes gentils ne me touchent pas plus que ça. Ça c'est regrettable, par contre (enfin c'est surtout que je le regrette par la suite).

Je ne connais pas de vrai paranoïaque (ou alors ils s'en cachent bien), mais je connais quelques paranïdes dans mon genre (plus ou moins dans mon genre, on va dire) dans mon entourage. Et c'est plutôt bizarre parce qu'on n'en parle pas comme des autres défauts. Quand on est jaloux, ou gourmand, on le confesse souvent volontiers, avec une pointe d'amusement dans la voix. Quand on a des tendances paranoïaques, on ne se l'avoue qu'à mots couverts. En fait, on ne l'avoue généralement qu'à des gens chez qui ont a décelé le même penchants ("tu sais j'ai tendance à être parano" "oh je vois ce que c'est, moi aussi").

Pourtant, à faible dose, ce n'est pas plus méchant que la jalousie, ou la gourmandise. C'est juste que c'est conoté très négativement, entre autre à cause de la vraie maladie mentale. Pour le coup ça donne plus l'impression d'être une porte ouverte sur le coté obscur de chacun d'entre nous. C'est peut être vrai.


Marion, Théorie du Complot Inside

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